7 août : traversée de Bamako hier soir
Le Mali... c'est le paradis
Après une traversée éprouvante de Bamako, une ville immense, bruyante et polluée, nos amis les raiders se sont installés vendredi soir au "campement Kangaba", situé en pleine nature. Très vert. Parfaitement planté. Equipé de toutes sortes d'aménagements qui créent une rupture avec les jours précédents.
D'abord, quel luxe,
quelle jouissance, une piscine et son bar.
"On se croirait dans un hôtel
club" commente Loïc. Personne ne boudera son plaisir d'avoir à disposition
verdure, chaleur agréable (30°) et un plongeoir.
"C'est un super endroit, il
faut y venir. Il y a même un observatoire pour découvrir toutes les collines
environnantes. Il y a de très beaux paysages au Mali"
Comme c'est vert! C'est
un étonnement émerveillé aussi bien pour Loïc que pour Fabienne, Gilles, Léo qui
connaissent le Burkina Faso mais à une période de l'année, après l'hivernage
(fin oct-nov) quand la sécheresse et l'harmattan reprennent leur droit. Lorsque
tout se couvre d'une poussière rouge et que le bétail commence à avoir
soif.
La saison des pluies donne vie au moindre repli de terrain... pourvu
que ça dure encore quelques semaines car la famine ne se hasarde pas sur le
terrain fertilisé par une bonne pluviométrie.
Donc repos toute la
journée, puis dimanche route vers un campement avant Mopti, ensuite lundi
Djenné, une petite ville connue pour son très beau marché
Mardi Bandagiara
dont les fameuses falaises symbolisent le pays Dogon et mercredi, si tout va
bien, Sabcé en fin de journée.
Sur le plan de la santé, tout le monde est en forme, à part quelques piqûres de moustique mais rien de sévère.